Dans la cellule eucaryote, l’ADN s’associe à des protéines appelées histones, formant la chromatine, support physiologique du patrimoine génétique. Des modifications, dites « épigénétiques », peuvent affecter l’information héréditaire sans que le code génétique soit modifié. Parmi ces modifications, on peut notamment citer la méthylation sur la cytosine de l’ADN, la méthylation sur la lysine et l’arginine des histones, la mono-ubiquitylation sur la lysine des histones, l’acétylation sur la lysine des histones, ou encore la phosphorylation sur la sérine et la thréonine des histones. Ces mécanismes épigénétiques jouent un rôle primordial chez les plantes supérieures en contrôlant la croissance et le développement, ainsi que les réponses aux changements environnementaux. Notre équipe s’intéresse à plusieurs gènes dont les produits sont impliqués dans la mise en place de certaines marques épigénétiques, dans l’assemblage et le remodelage de la chromatine, dans le contrôle d’expression du génome, ainsi que dans la régulation de la croissance et du développement des plantes.
Processus de surveillance du génome et de l’épigénome
Porteur de projet : Jean MOLINIER

L’objectif est d’identifier les mécanismes moléculaires permettant de limiter les effets délétères des dommages de l’ADN sur l’intégrité du génome et de l’épigénome en se focalisant particulièrement sur les voies impliquant les petits ARN, la méthylation de l’ADN/des histones et la réparation de l’ADN par excision. Les résultats escomptés permettront d’étoffer nos connaissances sur de nouvelles voies impliquées dans la régulation de l’intégrité du génome et de l’épigénome.