Chez les eucaryotes, les modifications épigénétiques des histones sont un des mécanismes permettant le contrôle dynamique de l’accessibilité de l’ADN. Ces modifications sont multiples et se produisent selon un ordre précis et hiérarchisé chez l’animal lors de la transcription des gènes en ARNm. L’équipe de Wen-Hui Shen, en collaboration avec l’équipe de Meike Van Lijsebettens (VIB, Ghent, Belgique), a démontré que cet ordre était beaucoup moins strict chez Arabidopsis et qu’une certaine flexibilité pouvait exister dans l’interdépendance entre différentes modifications d’histones. Cette étude est publiée dans la revue New Phytologist.
