Isolement reproductif: quand l’épigénétique s’en mèle

Les modifications génétiques sont à l’origine de la diversité biologique, sur laquelle agit la sélection naturelle. Mais pour faire émerger de nouvelles espèces, des barrières reproductives doivent être mises en place comme par exemple l’impossibilité de fécondation ou le caractère délétère de certaines combinaisons de gènes (incompatibilité hybride). Une étude réalisée par Todd Blevins et des chercheurs du Howard Hughes Medical Institute  (Indiana Université, USA) suggère que les allèles épigénétiques, ayant hérité d’un état de méthylation de l’ADN, contribuent à l’isolement reproductif chez les plantes. Ce travail a été publié le 7 Mars 2017  dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.

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